This route enables visitors to discover the sites and stories connected to the battles fought to the north and the east of Bastogne, by the troops of the 506th and 501st Parachute Infantry Regiments of the U.S. 101st Airborne Division.The landscapes between the villages of Mageret and Foy are still marked by the traces of combat. Since the end of the 20th century, various monuments have been added throughout the area and act as a permanent reminder of the sacrifices made by many during the Battle of the Bulge.One of these monuments, located between Bizory and Foy, reminds us of the sacrifice of many American soldiers who were killed fighting in the area of the Bois Jacques (Jack's Wood).Another commemorative site, is that of the Bois de la Paix (Peace Wood). Through each of its memorial trees, it pays tribute to all the American soldiers and units that fought during the Ardennes Offensive. Inaugurated in 1994, the wood’s message of peace takes on its full meaning from the sky, with the trees of remembrance laid out in the shape of the UNICEF symbol.Following this route through the Ardennes countryside, visitors will discover more about the extent of the fighting.&nbsp; They will also learn about the difficulties experienced by the soldiers in their foxholes and on the frontline, and the fear and suffering experienced by the civilians trapped both inside and outside the perimeter of Bastogne during the winter of 1944 to 1945.The route is accessible to both walkers and cyclists alike.

Belgium

Mardasson Memorial at Bastogne War Museum

Mardasson Memorial

Easy Company Monument

Boix de la Paix

The statue is a tribute to all the men of the 101st Airborne Division, and other divisions attached who fought in the encirclement of Bastogne during the battle of the Bulge 

Screaming Eagle Statue

Peace Wood

Léo Leblanc était un soldat du 326e bataillon du génie aéroporté, qui faisait partie de la 101e division aéroportée. Lorsqu'il était soldat, il était chargé de plusieurs tâches logistiques, qui comprenaient l'aménagement de routes pour le transport des troupes, ainsi que le minage d'infrastructures stratégiques.Comme le reste de la 101e division aéroportée pendant la bataille des Ardennes, Léo Leblanc est parachuté dans le périmètre de défense de Bastogne. D'abord envoyé à Neffe le 19 décembre 1944, il s'est ensuite engagé dans les combats autour du village de Marvie, passant une nuit de Noël très solitaire, isolé et sous le feu de l'ennemi.Échappant de justesse à la mort à plusieurs reprises pendant les combats des Ardennes, il finit par suivre sa division jusqu'en Allemagne, avant de retourner en Amérique vers la fin de 1945. De retour dans le Maine, son État natal aux États-Unis, Leblanc voulut mettre fin à sa carrière militaire. Après avoir quitté l'armée, il travaille comme dessinateur industriel dans une grande entreprise. Malgré sa vie confortable aux États-Unis, il ne peut oublier les jours difficiles qu'il a passés aux côtés de ses camarades de la 101e division aéroportée en Belgique. Motivé par des rencontres avec divers passionnés aux Etats-Unis et en Belgique, notamment lors des commémorations de l'anniversaire de la Bataille des Ardennes, il décide d'aller s'installer définitivement en Belgique, sur les terres où il avait combattu. En 1997, Leblanc fait ses valises pour un aller simple vers Bastogne, la "Ville des Noix". Une fois sur place, il s'installe dans une maison de retraite (Residence Sans Souci), où il continue à se promener sur le champ de bataille et à entretenir des contacts avec des passionnés d'histoire locale.Au fil du temps, sa santé se détériore et en 2004, il s'éteint malheureusement.Il est resté cher à de nombreux habitants de la région qui l'ont rencontré lorsqu'il vivait à Bastogne, entre 1997 et 2004. Selon ses dernières volontés, ses cendres ont été dispersées au milieu du Bois de la Paix, au pied d'un arbre portant son nom.

Arbre commémoratif de Léo Leblanc

Le 18 décembre 1944, le village de Neffe était tenu par les troupes américaines de l'équipe de combat du lieutenant-colonel Henry Cherry de la 10e division blindée, ainsi que par les ingénieurs du 158e bataillon de combat du génie. Les troupes allemandes commandées par le Generalleutnant (lieutenant-général) Fritz Bayerlein progressèrent rapidement vers Neffe et Bastogne, mais s'enlisèrent dans la boue autour de Mageret.Le lendemain, au barrage routier de Neffe, une bataille féroce éclata. La colonne de chars allemands fut immobilisée au milieu du village et subit des tirs d'armes légères. Le poste de commandement de Cherry au château près de Neffe fut également le théâtre d'un autre engagement féroce. Des dizaines de soldats allemands furent tués ou blessés lors des combats autour du château. Le bâtiment finit par prendre feu, obligeant les Américains à se replier vers Mont et Bastogne.L'arrivée du 501e régiment d'infanterie parachutiste du lieutenant-colonel Julian Ewell, de la 101e division aéroportée américaine, contribua à bloquer la progression de la division de Bayerlein le long de la route menant de Neffe à Bastogne.À la fin de l'attaque, le 19 décembre, la division Panzer Lehr se trouvait à environ trois kilomètres du centre de Bastogne. Elle avait échoué dans sa tentative de s'emparer rapidement de la ville. Les combats se poursuivirent les 20 et 21 décembre. Alors que le siège de Bastogne se poursuivait, les conditions météorologiques difficiles compliquèrent les opérations et aggravèrent le sort des civils locaux. Depuis Neffe, les forces allemandes bombardèrent Bastogne à plusieurs reprises. Ce n'est qu'au tournant de l'année que la 6e division blindée américaine put enfin libérer Neffe.

Neffe, village en première ligne

La compagnie Easy ou "E" a combattu pendant environ un mois dans la région du Bois Jacques, contribuant à empêcher les troupes allemandes de s'emparer de la ville de Bastogne.Un monument dédié aux hommes de cette compagnie a été inauguré en 2005 et se trouve près de l'ancienne voie ferrée Bastogne-Gouvy (aujourd'hui une piste cyclable) au carrefour de la route reliant les villages de Bizory et de Foy. Ce point se trouvait à l'extrême droite des positions du 506e Régiment d'infanterie parachutiste lors du siège de Bastogne.Le monument est composé de deux drapeaux (belge et américain) et d'un socle unique orné de trois plaques commémoratives. La plaque centrale comporte l'emblème de la 101e division aéroportée et une gravure illustrant le sacrifice des soldats dans la forêt voisine.La plaque de droite résume (en anglais et en français) l'histoire des combats dans et autour du Bois Jacques. La plaque de gauche rend hommage aux 14 hommes de la Easy Company, dont 13 ont été tués pendant la bataille des Ardennes, entre l'établissement des positions de la compagnie "E" dans le Bois Jacques en décembre 1944 et l'attaque de Foy en janvier 1945.Il commémore également le soldat Eugene Jackson qui a été tué lors d'une patrouille en février 1945 près de Haguenau en France.Le monument est souvent décoré de fleurs et de bougies déposées par les familles des vétérans ou par les visiteurs du Bois Jacques.&nbsp;

Monument de la Easy Company

Le 18 décembre 1944, les Américains mirent en place des barrages routiers, en particulier à Mageret, afin d'empêcher les forces allemandes d'accéder à la route principale menant à Bastogne depuis Longvilly, à l'est. Des éléments de la 10e division blindée américaine, nouvellement arrivée, furent également envoyés en avant sous les ordres du lieutenant-colonel Henry Cherry, afin de renforcer ces positions de blocage le long de la route.Toutefois, très tard le 18 décembre et aux premières heures du 19 décembre, Mageret fut submergé par la Panzer Lehr Division du lieutenant-général Fritz Bayerlein's . En s'emparant rapidement du village, Bayerlein empécha les forces américaines positionnées plus à l'est d'utiliser cette voie de repli directe vers Bastogne. Un ensemble d'unités américaines - y compris des éléments de l'"équipe Cherry" - furent piégées le long de la route entre Mageret et Longvilly. Tout en menant un combat d'arrière-garde à Longvilly contre la 26e Volksgrenadier Division, les Américains tentèrent désespérément de repousser les troupes allemandes hors de Mageret. Malgré des tentatives répétées, ils ne parvinrent pas à déloger Bayerlein.Mageret changea de mains à plusieurs reprises pendant la bataille des Ardennes. Ce n'est qu'au début du mois de janvier 1945, qu'elle repassa aux mains des Américains à la suite d'un assaut de la 6e division blindée américaine. Quelques jours plus tard, le 4 janvier, la 12e SS Panzer Division reprend le village. Mais, à l'issue d'une âpre bataille les 13 et 14 janvier, Mageret fut définitivement libéré par les Américains.Le village a été bombardé à plusieurs reprises pendant la bataille. De nombreux bâtiments furent détruits et beaucoup d'habitants durent fuir le village en direction de Bastogne.&nbsp;

Combat à Mageret 

A partir du 19 décembre 1944, les soldats américains, dont des éléments du 501e Régiment d'infanterie parachutiste (PIR) de la 101e Division aéroportée, se trouvaient dans les environs de Bizory. Ils faisaient face à des attaques répétées d'éléments de la 26e Volksgrenadier Division allemande, venus de Mageret. L'objectif des troupes allemandes était d'atteindre Luzery sur la route entre Bastogne et Houffalize, afin d'effectuer une percée vers Bastogne par le nord.Malgré la nature féroce des combats en décembre, dans et autour du village, y compris sur les hauteurs de la colline 510, ainsi qu'entre Bizory et Neffe, les hommes du 501e PIR du lieutenant-colonel Julian Ewell tenurent bon.Plus au nord-ouest du village de Bizory, d'autres troupes américaines du 506e PIR de la 101e division aéroportée étaient également très actives, retranchées dans et autour du Bois Jacques, où les combats furent également très intenses. La ligne de chemin de fer Bastogne-Bourcy constituait une ligne de démarcation naturelle entre les secteurs défensifs du 506e et du 501e PIR.Les habitants du village de Bizory, qui sont restés sur place pendant les combats, furent très affectés par ces événements. Plusieurs familles dûrent se réfugier dans leurs caves ou furent contraintes de fuir vers Bastogne pour échapper à la mort.Pendant les combats dans la région, on pense qu'un bâtiment situé à proximité du village de Bizory fut utilisé comme poste de secours avancé par la 101e division aéroportée pour soigner de nombreux soldats blessés des deux camps.Le village de Bizory fut libéré en janvier 1945 par des éléments de la 6e division blindée américaine. Plus tard en janvier, aidées par la 11e division blindée américaine, les troupes américaines de la 101e division aéroportée firent une percée vers Noville et Foy, permettant de repousser définitivement les forces allemandes de la région au nord et au nord-est de Bastogne.Plus tard en janvier, aidées par la 11e division blindée américaine, les troupes américaines de la 101e division aéroportée firent une percée vers Noville et Foy, permettant de repousser définitivement les forces allemandes de la région au nord et au nord-est de Bastogne.

Combats dans la région de Bizory

Depuis la guerre, de nombreuses voix se sont élevées pour rendre hommage à la 101e division aéroportée et aux autres troupes américaines encerclées à Bastogne pendant la bataille des Ardennes. Il existait déjà un monument à la mémoire du commandant "par intérim" de la 101e division aéroportée, le brigadier-général Anthony McAuliffe, et de sa célèbre réponse "nuts" à la proposition de reddition des forces allemandes en décembre 1944.&nbsp;Le soldat Dennis McKeen, soldat de la 101e division aéroportée, fut tué au cours des combats pour Bastogne par les troupes allemandes, abandonné le long d'une route, puis porté disparu. Devenu le parrain de McKeen, lorsqu'il a accepté de veiller sur sa tombe, Robert Remacle voulut lui rendre hommage en érigeant un mémorial pour lui et sa division. Le maire de Bastogne de l'époque proposa le site du mémorial de Mardasson pour y placer un monument commémoratif.Il fut suggéré au sculpteur d'utiliser une pierre locale pour le celui-ic. La pierre a été offerte par la Carrière sur les Roches, carrière qui a également mis à disposition son infrastructure. Le projet de créer le symbole emblématique de la célèbre division était né. Soutenu par sa famille et aidé par les partenaires locaux du projet, notamment à l'aide d'outils de travail offerts par des commerçants de Bastogne, Robert Remacle a travaillé bénévolement pendant près d'un an sur le projet. La pierre qui pesait initialement près de deux tonnes a été transformée en une sculpture qui pèse environ 1 000 kilogrammes.&nbsp;C'est donc toute la population de Bastogne qui offrit ce monument en remerciement de la bravoure de la 101e division aéroportée et des autres unités sous le commandement de McAuliffe pendant le siège de Bastogne. &nbsp;La statue du Screaming Eagle est pleine de symbole. Ses ailes sont volontairement relevées pour évoquer la colombe de la Paix, le casque américain retourné symbolise le sang versé et donc tous les soldats blessés, tués ou portés disparus. La tête de l'aigle est tournée vers le casque, pour placer les soldats de la 101e division aéroportée sous sa protection.

Monument "Screaming Eagle"

Le mémorial du Bois de la Paix est un site de six acres avec plus de 4000 arbres de différentes sortes, plantés avec la forme du logo de l'UNICEF, la mère et l'enfant, symbole de la tendresse humaine, qui peut être clairement sen depuis le ciel. L'inauguration officielle du 11 juin 1994 a été organisée en présence d'un grand nombre d'anciens combattants. La partie centrale rend hommage aux anciens combattants qui ont déposé une plaque au pied d'un arbre, ainsi qu'aux divisions concernées. Autour, des villes martyres sont également commémorées, par exemple Marzabotto (Italie), Wiltz (Luxembourg), Coventry (Royaume-Uni) ou Varsovie (Pologne). Elles appartiennent à l'Union mondiale des villes martyres pour la paix, créée en 1982 à l'initiative de la ville de Bastogne. Le Bois de la Paix a pour vocation d'être un mémorial vivant partageant un message pertinent au quotidien. Par exemple en 2012, un hommage a été rendu aux 26 victimes de la fusillade dans l'école de Newton, Connecticut aux Etats-Unis, dont 20 enfants, avec la plantation de 26 chênes en leur mémoire.

Mémorial du Bois de la Paix

Le Mémorial du Mardasson a été conçu par l'architecte belge Georges Dedoyard et inauguré en 1950 en présence du général McAuliffe pour témoigner de la gratitude de la Belgique envers les soldats américains qui ont risqué ou perdu leur vie sur le sol belge. Le monument est en forme d'étoile, représentant le symbole de l'armée américaine et une référence aux étoiles du drapeau des États-Unis. Le Mémorial est également doté d'une crypte, décorée d'une mosaïque de l'artiste français Fernand Leger. Dans le monument sont gravés les noms des 48 États américains de l'époque, et dans les piliers l'histoire de la contre-offensive des Ardennes et les noms des plus importantes unités américaines. Une passerelle située au sommet offre au visiteur une vue panoramique sur les positions défensives tenues pendant le siège de la ville, ainsi que sur le musée de la guerre de Bastogne situé à côté du mémorial. En 2020, la gestion du mémorial a été transférée à l'American Battle Monuments Commission (ABMC) par l'État belge.

Mémorial du Mardasson

Le Bois Jacques, à Foy, porte encore aujourd’hui les séquelles des combats qui se sont déroulés autour de Bastogne puisqu’on peut y voir les tranchées et les cavités creusées dans le sol pour protéger les soldats américains des tirs hostiles. Elles témoignent des conditions difficiles de la bataille menée autour de Bastogne entre décembre 1944 et janvier 1945. En effet, l’hiver a été particulièrement rude et le froid très intense, avec parfois des températures atteignant -28 °C pendant la nuit. En décembre, les soldats américains étaient presque cinq fois moins nombreux que leurs opposants allemands, mais ils manquaient aussi de vêtements chauds, de munitions, de nourriture et de fournitures médicales. En raison des mauvaises conditions climatiques, les forces américaines ne pouvaient pas être réapprovisionnées par voie aérienne, et aucun appui tactique aérien n’était disponible. Après Noël, lorsque le ciel a enfin commencé à s’éclaircir, les avions américains ont pu assurer un réapprovisionnement. En janvier, les renforts américains arrivaient. La Easy Company, 2e bataillon du 506e régiment d’infanterie parachutiste de la 101e division aéroportée, a alors occupé le Bois Jacques et creusé des tranchées afin de protéger l’unité contre les tirs d’artillerie hostiles. Les tirs de mortier, de missiles et d’artillerie étaient constants dans les deux camps. Entre le 9 et le 13 janvier, la Easy Company a payé son plus lourd tribut. Enfin, le 13 janvier, elle attaquait Foy et reprenait le village, maison par maison. Les pertes dans les deux camps ont été considérables, mais l’opération s’est soldée par un succès à la fin de la journée. La Easy Company est devenue célèbre grâce à son rôle dans la bataille des Ardennes. Elle sera plus tard immortalisée dans le livre Frères d’armes de Stephen E. Ambrose, consacré à l’histoire de ce bataillon du 506e régiment d’infanterie parachutiste de la 101e division aéroportée américaine. L’adaptation du livre en une série télévisée rencontrera également un succès mondial.

The small village of Foy, just four kilometers to the north of Bastogne on the road to Houffalize, was occupied by the Germans from 21 December 1944 to 13 January 1945. The American troops had installed in Jack’s wood in Foy, in their strive for the liberation of Bastogne.

Traces of the battle around Bastogne are still visible in Jack’s wood (Bois Jacques) in Foy: foxholes and cavities dug into the ground in order to protect the American soldiers from hostile fire. They show the hard fighting conditions around Bastogne from December 1944 to January 1945. The winter was harsh and the cold intense, with sometimes temperatures below 28 Celsius at night. In December not only were the American soldiers outnumbered approximately 5-1 by their German opponents, they were also lacking in cold-weather gear, ammunition, food and medical supplies. Due to bad weather the American forces could not be resupplied by air, nor was tactical air support available. After Christmas, when finally the sky was clearing up, the American planes could drop the supplies. In January American reinforcements arrived. The Easy Company, the 2nd Battalion of the 506th Parachute Infantry Regiment of the 101st Airborne Division, occupied Jack’s wood and dug foxholes to protect the unit against hostile artillery. There was constant mortar, rocket and artillery fire from both sides. Between 9 and 13 January the Easy Company suffered its most casualties. On 13 January they attacked Foy and reconquered the village house after house. Casualties on both sides were considerable, but at the end of the day Foy was taken over.

The Easy Company became famous for its role in the Battle of the Bulge. It was further immortalized in Stephen E. Ambrose’s book Band of Brothers, that focuses on the story of the Easy Company, 506th PIR, 101st Airborne. The subsequent TV series were a global success.

Le Bois Jacques

L’exposition retrace les moments clé de la guerre et nous fait partager l’expérience des combattants dans le but de les expliquer dans un large cadre historique.Le musée invite les visiteurs à revivre le quotidien sous l’Occupation et la vie de la population pendant et après la bataille. Ouvert depuis le 22 mars 2014, ce véritable centre de mémoire est construit sur le site de l’ancien Centre Historique de Bastogne, tout près du Mémorial du Mardasson.Les visiteurs sont guidés dans l’exposition par quatre personnages fictifs&nbsp;: un garçon de 13 ans, une institutrice, un caporal de la 101e division aéroportée et Hans Wegmüller, un lieutenant allemand de la 26e division de Volksgrenadier. Leurs histoires sont basées sur les témoignages de personnes qui ont vécu les événements.Grâce à trois scenovisions®, les visiteurs peuvent revivre le passé dans une mise en scène en 3D. Le premier décor nous emmène au QG des alliés dans le sud de l’Angleterre en juin 1944. Le second flashback place les visiteurs à l’orée d’une forêt des Ardennes. Quelques instants plus tard, ils se retrouvent dans un café avec les gens du coin, alors que les obus explosent à l’extérieur. Cette expérience immersive transporte les visiteurs au cœur-même du conflit.En 2022, le musée s’est enrichi d’une extension consacrée aux conséquences à long terme de la guerre, sur la région et sur tout le continent.<iframe class="ql-video" allowfullscreen="true" src="https://www.youtube.com/embed/MM0Sk6puzpw?showinfo=0" frameborder="0"></iframe>

The Bastogne War Museum represents a new way to remember the Second World War in Belgium. It offers a fresh perception in a modern and interactive framework of the causes, events and consequences of the Second World War, with a special focus on the Ardennes counteroffensive: the Battle of the Bulge.

The Bastogne War Museum covers the Second World War, from its beginning up to autumn 1944, with a special focus on the Battle of the Bulge. Key events of the war and the combatants' ordeal are reproduced here with the aim of clarifying the broad sweep of its history. The museum provides a clear picture of how the civilians lived during the occupation, during the battle itself and afterwards.

Opened on 22 march 2014, this new memorial center, housed in a brand-new building, is located on the former Bastogne Historical Centre site. Three ‘scenovisions’, real multisensory 3D scenes, give you the opportunity to relive the past. First you will find yourself in the Allied General Headquarters in southern England in June 1944. The second flashback places you on the edge of the Ardennes forest. Shortly afterwards you experience everything you would expect at a true-to-life table in a café. You are surrounded by the local people, while outside the shells continue to explode: a total immersion in the very heart of the conflict.

The Museum is located just a stone's throw away from the Mardasson Memorial, that was inaugurated in 1950 to bear witness to Belgium’s gratitude to the American soldiers who risked or lost their lives on Belgian soil. The monument takes the form of a star. Engraved in gold lettering, the story of the battle can be read on the walls of the open gallery. A walkway situated at the summit offers the visitor a panoramic view of the defensive positions held during the siege of the town. The Memorial is endowed with a crypt, decorated with a mosaic by the French artist Fernand Léger.

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Bois de la paix

Sites et histoires le long de la route